La biométrie divise au lycée Charles et Adrien Dupuy...
Au lycée Charles et Adrien Dupuy, au Puy-en-Velay, les élèves n’auront plus besoin de carte de cantine à la prochaine rentrée scolaire. Le proviseur a décidé de faire appel à la biométrie pour mieux gérer la prise en charge des 600 demi-pensionnaires que compte l’établissement. On utilisera l’image 3D pour identifier les élèves inscrits à la cantine. Une idée qui ne plait pas à tout le monde, un rassemblement a été organisé lundi soir à l’initiative de Sud Education 43 et de l'intersyndicale du lycée...
Le fait d'utiliser la biométrie pour identifier les élèves inscrits à la cantine du lycée Charles et Adrien Dupuy n'est pas quelques chose qui plait à tout le monde. A l'intitiative de Sud Education 43, un rassemblement a été organisé sur le parking du Totem afin de permettre aux élèves, aux parents et au personnel de l'établissement d'afficher leur opposition à ce système qui consiste à utiliser l'image 3 D du volume de la main des demi-pensionnaires afin de les identifier " La décision a été prise sans concertation lors du conseil d'administration du 29 mars dernier. Nous demandons au proviseur de suspendre le processus afin de débattre sur la question " a expliqué Véronique de Marconnay, déléguée syndicale. Pour elle, et les membres de l'intersyndicale, l'installation de bornes biométriques entraînera un flihage des élèves, elle porte atteinte à la liberté individuelle " La biométrie est un enjeu idéologique qui participe au renforcement du contrôle des populations. L'autre enjeu est celui de la marchandisation de l'école ". Pour Philippe Etlicher, le proviseur du lycée, l'investissement qui va être réalisé n'affectera en rien le portefeuille des familles. Il s'agit en fait pour lui de faire face aux oublis et aux pertes des cartes attribuées aux élèves, et de remplacer un système de contrôle à bout de souffle, en installant des bornes biométriques. Seules quelques centaines d'euros vont être nécessaires pour leurs mises en place sur un investissement de 7100 euros. Au téléphone il nous a expliqué qu'il comprenait tout de même les réticences que peut susciter l'installation d'un tel dispositif, tout en précisant qu'il fonctionne très bien au lycée Léonard de Vinci à Monistrol/Loire.
Lors du rassemblement organisé par l'intersyndicale devant le lycée...