Le Puy : Le Club 21 sensibilisé à la biodiversité...
Les membres du Club 21 se sont réunis jeudi dernier à l'Hôtel du Département pour parler de biodiversité. Des représentants de communes et de communautés de communes y adhèrent depuis deux ans, à l'initiative du Conseil général, de l'Association des maires de la Haute-Loire, et du CPIE. Le sujet n'a pas attiré les foules, mais il a permis de donner des exemples concrets sur la richesse du patrimoine en terme de biodiversité en Haute-Loire...
Les élus de Haute-Loire qui adhèrent au Club 21 mis en place il y a deux ans par le Conseil général, l'Association des maires de la Haute-Loire, et le CPIE, se sont retrouvés jeudi dernier à l'Hôtel du Département pour évoquer le thème du développement durable, et en particulier celui concernant la biodiversité. La rencontre a permis de mettre en avant les expériences menées en Haute-Loire, et de faire le point sur les initiatives prises sur le département, elle avait également pour objectift d'inciter des élus à en prendre sur leur territoire " La biodiversité est l'un des grands enjeux du développement durable, mais c'est un peu le parent pauvre car on a tendance à privilégier ceux liés à l'énergie, aux factures d'électricité. La biodiversité c'est un peu la dernière roue du carrosse ! ", a déclaré Willy Guieau, le directeur du CPIE. Il faut savoir qu'un schéma régional concernant la politique engagée en faveur de la biodiversité a été mis en place, mais aussi un schéma des espaces naturels sensibles mis en place par le Conseil général. Il existe également des outils pratiques faits pour les collectivités comme l'Atlas de la biodiversité communale. 276 espèces floristiques ont été recensées sur le département, 142 espèces faunistiques, et 20 types de milieux naturels identifiés pour leur rareté, leur vulnérabilité, ou leur identité. Il a été question, notamment, de l'Observatoire des amphibiens, un programme qui vise les connaissances sur ces spécimens, et qui est porté par le CPIE du Velay. Des inventaires scientifiques ont été réalisés sur des sites remarquables, et à travers une opération baptisée " Un dragon dans mon jardin ". Des conseils sont apportés aux propriétaires de marres ou de jardin, afin de protéger les amphibiens. A ce jour, 60 sites font partis du réseau constitué en Haute-Loire, il compte une majorité de particuliers, mais aussi des communes. Quoiqu'il en soit, il reste encore beaucoup de travail à faire pour sensibiliser la population et les élus aux enjeux de la biodiversité " Si la biodiversité existe, c'est bien que l'on est dans un environnement de qualité, mais on a tendance à oublier que l'on est dépendant de celui-ci. On est dans un département de pleine nature, et on pense que tout va bien, mais nous sommes dans un territoire qui perd de la biodiversité ", a rappelé Willy Guieau.