FO Haute-Loire contre le travail dominical...
Tout comme la CGT, FO se dit opposée au travail dominical. Les responsables syndicaux semblent unanimes sur la question. Ils réfutent l'argument économique et également celui du volontariat. La vie privée en prends un coup selon eux, alors pas question de travailler le dimanche, même s'il n'y a que trois ouvertures par an dans les grandes surfaces du bassin du Puy-en-Velay...
Comme leurs camarades de la CGT, les responsables syndicaux de Force Ouvrière s'opposent au travail dominical, ils ont eu l'occasion de le rappeler cette semaine lors d'une conférence de presse. Pour Pascal Samouth, l'argument économique a une limite, car ce n'est pas parce qu'il y a du monde dans les magasins qu'il y a du chiffre d'affaire de réalisé. FO réfute l'argument du volontariat, même s'il reconnait que travailler le dimanche permet de mettre un peu de beurre dans les épinards. Le syndicat craint que le travail le dimanche soit banalisé à l'avenir, et que les avantages financiers accordés aux salariés n'appartiennent plus qu'au passé. D'un autre côté, le syndicat estime que la vie familiale et sociale en prend un coup, et dénonce un gros malaise de société. Il dénonce la création des Périmètres d'animation concertés touristiques (PACT), et les Périmètres d'animation concernés commerciaux (PACC), qui pourraient aboutir, selon lui, à étendre des dérogations au repos dominical. Aujourd'hui, seules trois ouvertures dominicales sont autorisées dans les grandes surfaces du bassin ponot, mais qu'en sera t-il demain ? Quoiqu'il en soit, c'est la loi sur le repos hebdomadaire de 1906 qui en prend un coup, selon les responsables syndicaux. Ils estiment qu'elle est le fruit d'un demi siècle de bataille syndicale. FO comme la CGT, se dit donc farouchement opposée au rapport Bailly qui propose de porter à 12 les possibilités d'ouverture le dimanche, 7 sur autorisation municipale, 5 sur décision unilatérale du magasin. Il propose, selon eux, un véritable retour en arrière...