Municipales : Mettez de la bio locale dans vos programmes !
Le bio a le vent en poupe, mais ce n’est pas pour cela que l’on en trouve dans toutes les cantines de Haute-Loire, au grand regret du Collectif « Cantines Bio ». Pour palier à cela, les membres qui en font partis invitent les candidats aux municipales à se pencher sur les assiettes servies dans la restauration collective…
« Nous sommes en période électorale et les candidats aux municipales recherchent certainement encore des bonnes idées à mettre dans leur programme. Nous leur en proposons une : introduire plus de produits bios et locaux dans la restauration collective, car le département est bien en dessous des objectifs du Grenelle de l'Environnement ! », déclare le Collectif « Cantines Bio », car l'Etat s'était engagé à introduire 20% de produits biologiques dans les cantines. Pour ce faire, il estime qu’il s’agit d’une volonté politique, et qu’il faut se donner les moyens de lever certains freins au développement du bio (impliquer les acteurs concernés, limiter le gaspillage alimentaire,.. ). Il s’agit de redonner du sens à l'alimentation, ce qui permettrait d'encourager les filières paysannes biologiques et les transformateurs locaux, en privilégiant leurs produits plutôt que ceux vendus par l'industrie agro-alimentaire. Cela permettrait également de favoriser la qualité alimentaire, car les produits bio sont sans pesticides, sans engrais chimique, sans OGM, sans additifs de synthèse et sont plus riche en nutriments. Il s’agit de valoriser les produits du terroir, et la diversité alimentaire, car l’agriculture bio et paysanne favorise souvent les variétés locales et rustiques. Celà permettrait aussi de maintenir les emplois, et d’en créer de nouveaux (l’agriculture bio exige 30 % de main d'oeuvre en plus), car en consommant des produits issus de circuits courts, l'économie locale serait dynamisée. Cela permettrait de réduire l'impact écologique car la consommation de produits bio, issus de circuits courts, permet de réduire les transports et minimiser l'émanation de gaz à effet de serre, responsable des bouleversements climatiques. Pour le Collectif, des solutions existent pour faciliter l'introduction de produits bio et locaux dans les cantines de Haute-Loire, elles sont déjà mises en oeuvre dans de nombreux établissements scolaires, et ça marche. Il veut être constructif, et souhaite échanger avec les candidats, et les accompagner pour les aider à formaliser les actions à entreprendre pour atteindre cet objectif. Il compte également jouer la carte de la sensibilisation, prochainement, dans trois collèges pilotes.