Quel avenir pour le collège-lycée Cévenol ?
Le tribunal de commerce du Puy-en-Velay examinera jeudi l’unique offre de reprise du collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon, en redressement judiciaire depuis 2013 en raison de nombreuses désaffections d'élèves depuis l'affaire du meurtre d'Agnès Marin en 2011. L'offre qui va être examinée consiste à créer un institut de formation post-universitaire. Elle est faite par Sébastien Descours, spécialiste du financement de l'innovation, et Michel Kubler, qui dirige un groupe d'enseignement supérieur du design...
C’est ce jeudi que le tribunal de commerce du Puy-en-Velay examinera la seule offre de reprise du collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon. Elle est faite par Sébastien Descours, spécialiste du financement de l'innovation, et son associé Michel Kubler, qui dirige un groupe d'enseignement supérieur du design. Elle consiste à créer un institut de formation post-universitaire. Une première formation serait proposée dès le mois d'octobre, si la proposition de reprise est retenue, une seconde en janvier prochain au sein de ce qui s'appellerait l'Instititut Chambon International. Le but serait de former les entrepreneurs et les managers de demain. Reste à savoir, bien entendu, si cette offre faite pour l'euro symbolique séduira le tribunal. Le collège Cévenol, rappelons-le, est en redressement judiciaire en baisse d’effectifs depuis l'affaire du meurtre d'Agnès Marin en 2011. L'établissement créé en 1938 par des pasteurs protestants compte aujourd'hui 84 élèves (4 fois moins qu'il y a 20 ans), de la troisième à la terminale. Il a vu ses effectifs s'écrouler depuis plusieurs années. Un phénomène qui s'est traduit par des pertes d'argent colossales, puisqu'il accusait ces derniers mois un déficit de 350 000 euros. Il a été placé en redressement judiciaire le 2 mai 2013.