Laurent Wauquiez président de la Région Auvergne Rhône-Alpes ...
Laurent Wauquiez a pris ses fonctions à la tête de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes ce lundi 4 janvier. Il a été élu avec 113 voix sur les 204 que compte la nouvelle assemblée. Le député-maire du Puy-en-Velay (encore pour quelques temps) promet 100 jours « extrêmement denses ». Sa première mesure sera avant tout symbolique : faire baisser le montant des indemnités des élus de l’ordre de 10 %...
Elu le 13 décembre à la tête de la nouvelle région regroupant Rhône-Alpes et l’Auvergne, Laurent Wauquiez vient de prendre ses fonctions de président de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Il a été élu lundi après-midi à l'Hôtel de Région à Lyon avec 113 voix en sa faveur. Il y avait 204 votants. Face à Laurent Wauquiez, quatre autres candidats ont proposé leur candidatures à la présidence de la nouvelle grande région : Jean-François Debat (PS) qui a finalement recueilli 42 voix, Christohpe Boudot (FN) rassemble 34 voix, Jean-Charles Kohlhaas (EELV), 8 voix, et Cécile Cukierman (PC) 7 voix. Dans son discours, il a déclaré, entre autre, que de grands défis s'ouvraient pour la région sur l'agriculture, l'apprentissage, la formation professionnelle, le numérique " Nous allons lancer immédiatement un programme zéro charges à l'embauche pour relancer l'emploi dans la région ". En attendant, il a promis 100 jours « extrêmement denses ». Sa première mesure sera avant tout symbolique : faire baisser le montant des indemnités des élus de l’ordre de 10 %. Le plafond maximum de 2.660 euros brut sera ramené à 2.400 euros. Parmi ses priorités figurent la mise en place d’un programme d’économie de 300 millions d’euros, l’instauration d’une refonte de la politique de formation, et le renforcement les mesures de sécurité dans les TER, les gares et les lycées. Laurent Wauquiez a répété qu’il entendait " tourner la page du gaspillage " et " faire des économies ", promettant d’embaucher moins de fonctionnaires et de ne pas augmenter les impôts. Laurent Wauquiez a du pain sur la planche, et il n'a pas encore démissionné de son poste de maire du Puy-en-Velay, comme l’exige la loi sur le cumul des mandats, il avait précisé quelques jours avant Noël qu’il garderait son fauteuil encore " trois à cinq mois " afin de " purger les contentieux en cours".