Des suppressions de trains en Auvergne Rhône-Alpes...
La région Auvergne-Rhône-Alpes, comme d'autres régions est par la suppression de TER en raison du manque de conducteurs. Elle a demandé une importante compensation financière à la SNCF, entre 15 et 20 millions d'euros, en attendant de renouveler sa convention fin 2016. En attendant, ça va être la galère dès ce lundi pour certains voyageurs qui sé déplacent dans la Loire grâce aux trains…
21 trains express régionaux (TER) vont être supprimés quotidiennement à partir de ce lundi 4 avril et jusqu'à début juillet, a précisé la direction de la SNCF en Auvergne-Rhône-Alpes, en raison d’une pénurie conjoncturelle de conducteurs. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a fait son méa culpa en ayant reconnu le 11 mars une "erreur" de prévision du nombre de départs à la retraite des conducteurs de TER « C'est ahurissant. Nous avons demandé le quadruplement des pénalités initialement prévues par la convention TER ou la rétrocession du bénéfice de la dernière année de la convention », a déclaré le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes en charge des Transports, Patrick Mignola. La Région veut aujourd'hui réclamer des pénalités estimées entre 15 et 20 millions d'euros. A cela faut ajouter un vrai problème de ponctualité et de régularité des trains « Un problème incommensurable en matière d'infrastructures et maintenant on a le problème des conducteurs ». En Auvergne-Rhône-Alpes, les suppressions de train décidées par la SNCF concernent les liaisons Saint-André-le-Gaz-Grenoble (8), Saint-Étienne-Firminy (2), Saint-Étienne-Montbrison (3) et Saint-Étienne-Roanne (8). Une campagne d'information associant l'envoi de courriels, de SMS et la distribution en gare des nouvelles grilles horaires a été organisée depuis mars. Dans un communiqué, les cheminots lyonnais de la CGT précisent que « Les usagers du TER de la région Rhône-Alpes vont faire les frais des choix politiques désastreux du gouvernement, de la SNCF et de la région politique Auvergne-Rhône-Alpes ».