De nouveaux techniciens en investigations criminelle de proximité...
Le groupement de gendarmerie de la Haute-Loire a décidé d'augmenter le nombre de techniciens en investigations criminelle de proximité qui officient sur le terrain. Il a organisé plusieurs sessions de formation depuis le mois de février. La dernière a été proposée cette semaine. Au total, ce sont 126 militaires qui vont pouvoir faire parler les scènes où se sont déroulés des faits de délinquance, et notamment des cambriolages...
Les unités de gendarmerie disposent, entre autres, de techniciens en investigations criminelles de proximité (TCIP) qui interviennent dans le cadre des enquêtes quotidiennes. Ils mettent en oeuvre les pratiques de la police technique et scientifique, mais leur nombre était jusqu'à présent inssufisant. C'est pour cette raison, que le groupement de gendarmerie de Haute-Loire a décidé d'organiser plusieurs sessions de formation depuis le mois de février, afin de grossir les effectifs, 4 au total. On va passer de 78 techniciens à 126 à l'issue de celle organisée cette semaine à la caserne de gendarmerie du Puy. On leur a appris à utiliser la poudre blanche et noire pour tenter d'identifier les empreintes laissées par les malfaiteurs lors de cambriolages, par exemple, mais aussi tout le matériel nécessaire pour effectuer des prélèvements biologiques ou papillaires. Depuis l'affaire Grégory, il y a une trentaine d'années, les méthodes d'investigations ont bien évoluées, et l'on ne se contente plus aujourd'hui des témoignages recueillis dans le cadre d'une enquête. Les procédés utilisés aujourd'hui contribuent à élucider la majeure partie des faits délictuels. Dorénavant les techniciens vont pouvoir oeuvrer au sein des 11 comités de brigades du groupe départemental de la gendarmerie en Haute-Loire.
Une scène de crime reconstituée pour le besoin de la formation des gendarmes...