Emile-Roux : Les conditions de travail se dégradent…
La CGT et la CFDT a décidé de monter au créneau mardi à l’hôpital Emile Roux du Puy-en-Velay pour réclamer de meilleures conditions de travail, le maintien et le respect et l’amélioration de l’accord RTT, le remplacement de toutes les absences et la fin des gels de postes, ou bien encore le respect des congés annuels. Elle a invité les salariés à débrayer en début d’après-midi pour afficher leur mécontentement...
Au centre hospitalier Emile-Roux, un appel à la grève a été lancé mardi par la CGT et la CFDT pour dénoncer une nouvelle dégradation des conditions de travail. Selon les responsables syndicaux, l'hôpital connaîtrait un déficit budgétaire de 3 millions d'euros et la direction chercherait à éponger la moitié de ce déficit sur le dos des agents, en faisant des économies à tous les niveaux. Ils pointent du doigt le gel de postes d'ASH (agents des services hospitaliers) jusqu'en décembre, mais aussi les absences et arrêts maladies non remplacés, les formations refusées, la régression des acquis, l'épuisement, le stress, le mal être au travail, les titularisations qui ne se feraient pas à l'ancienneté. Depuis l'ouverture des Patios, les arrêts de travail se sont multipliés. Depuis plusieurs mois le climat serait particulièrement tendu entre les représentants du personnel et la direction de l'hôpital. Il y aurait une absence de concertation. Toutes les catégories de personnel seraient concernées, des agents d'espaces verts, aux infirmiers, en passant par les aides-soignants, et avec la création d'une unité de soins palliatifs le 5 novembre, des services seraient réorganisés. Les agents seraient permutés d'un service à l'autre du jour au lendemain, sans leur avis, selon les responsables syndicaux. Le 26 juin dernier, un mouvement avait réuni selon les organisations syndicales, autour de 200 agents.