Emile-Roux : Un accord-cadre pour faciliter l'accueil des patients...
Un accord-cadre a été signé lundi entre le centre hospitalier Emile-Roux et l'Ordre national des médecins de la Haute-Loire afin d'améliorer, entre autre, le suivi et le traitement des personnes hospitalisées. Une rencontre entre les principaux acteurs concernés a été à l'origine du système qui est mis en place aujourd'hui et qui permettra à l'avenir de faciliter le travail entre les médecins de ville et ceux qui exercent leur métier dans le milieu hospitalier...
" Il s'agit de fédérer tous les acteurs de la santé dans le département, dans un esprit d'équipe, et celà s'inscrit dans la stratégie que nous avons engagé dans le cadre de notre projet d'établissement. Nous voulons proposer une offre de soins public-privé d'excellence " a déclaré Olivier Servaire Lorenzet, le directeur du centre hospitalier Emile-Roux, en évoquant entre autre, le partenariat établi avec la clinique Bon Secours, la mutualisation des moyens, et le projet de maison médicale qui devrait voir le jour d'ici la fin de l'année. L'accord-cadre va permettre de mettre à disposition des médecins de ville des locaux conviviaux ai sein de l'hôpital, et surtout d'installer un système de transmission des comptes-rendus d'hospitalisation qui puisse permettre aux médecins de gagner du temps, et d'assurer un meilleur suivi et traitement de leurs patients. Il s'agit par exemple, de proposer une meilleure orientation des patients auprès des services de l'hôpital, afin d'éviter d'engorger, notamment, celui des urgences. Cet accord va déboucher également sur le développement de l'offre de soins ambulatoires dans l'enceinte de l'hôpital, de mieux utiliser les outils mis aujourd'hui à disposition, et de favoriser les échanges entre la médecine hospitalière et celle de la ville. Olivier Servaire Lorenzet a affiché sa volonté de décloisonner les deux médecines à travers l'accord qui a été signé afin d'optimiser l'offre de soins proposée aux patients, il s'agit également, on l'a compris, d'éviter qu'ils s'expatrient dans les hôpitaux situés dans les départements limitrophes.