Une table ronde avec la SNCF sur la ligne Clermont-Paris...

Les responsables de la SNCF et de Réseau Ferré de France devront s’expliquer sur la décision de faire arriver les voyageurs en provenance de Clermont en gare de Bercy et non plus gare de Lyon, lors d’une table ronde organisée ce lundi à Clermont-Ferrand avec les élus de la Région.

Cette décision ne serait pas encore définitive, selon le président René Souchon, et il entend bien demander des explications à la SNCF « C’est une décision inacceptable, elle pénalise lourdement l’Auvergne ». Sur le principe cela ne change pas le temps de trajet, mais ça se complique à l'arrivée. Pour ceux qui prennent le taxi, pas de problème, par contre ceux qui se rendent dans le métro doivent faire trois cents mètres à pied pour rejoindre les lignes 6 et 14. L’objectif de la réunion est d’analyser les conditions générales de circulation de la ligne Clermont-Ferrand/Paris, et de présenter de nouvelles conditions d’exploitations de la gare de Lyon, afin que soient étudiées les modalités d’une remise à plat complète de l’arrivée du Clermont-Paris.

De son côté l'UMP dénonce ce qu’elle appelle la « double peine », en évoquant le fait que les élus de la Région ne soient pas entendus, et que les clients de la SNCF perdront de 20 à 25 minutes pour se rendre dans le coeur de Paris, si leur train arrive en gare de Bercy. L'UMP a décidé de lancer une pétition et de demander un rendez-vous au secrétaire d'Etat aux transports, avec l’appui de Brice Hortefeux.

Seront présents à cette réunion les PDG de la SNCF, de RFF, de la RATP, le Président du STIF (Syndicat des transports d’Ile de France), le Sénateur maire de Clermont-Ferrand, les parlementaires nationaux et européens de l’Allier et du Puy-de-Dôme, les Présidents des Conseils Généraux de l’Allier et du Puy-de- Dôme, les maires de Riom, Vichy, Montluçon et Moulins, le Président du CESER, ainsi que les associations d’usagers (la FNAUT).