Alfred Lenglet signe un nouveau roman policier...

A ses heures perdues, l’ancien commissaire de police du Puy-en-Velay Alfred Lenglet, en poste aujourd’hui à Lyon, prend sa plume pour écrire des romans. Le nouveau qu’il vient de publier aux éditons Calmann Levy « Jeux mortels en hiver », plonge le lecteur dans la peau d’un jeune lieutenant de police Léa Ribaucourt en charge d’une enquête dans les environs de Mâcon. Avant de présenter son ouvrage du 1^er au 4 avril au Festival Quais du polar à Lyon, il a bien voulu nous en parler…

Haute-Loire Infos : Pourquoi un nouveau roman mettant en scène Léa Ribaucourt ? Quelles ont été vos sources d’inspiration pour cette nouvelle intrigue dans la région de Mâcon ?

Alfred Lenglet : Mon éditeur Calmann-Lévy souhaite faire de Léa le personnage récurrent de mes romans policiers. Chaque roman est une enquête différente, mais on la retrouve comme héroïne principale. Il y a donc le plaisir de faire vivre Léa comme policière, mais aussi de la suivre dans sa vie personnelle, avec ses proches.

Haute-Loire Infos : Quelles ont été vos sources d'inspiration pour cette nouvelle intrigue dans la région de Mâcon ?

Alfred Lenglet : J'ai vécu à Mâcon et je connais bien sa région. J'ai donc plaisir à évoquer des endroits où il fait bon vivre. Il y a des clins d'oeil à la ville, à l'arrière pays, où les promenades au milieu des vignes sont nombreuses. Dans cette enquête, il est aussi question d'une start-up spécialisée dans les jeux vidéo. Ce domaine est partie intégrante de notre société moderne !

Haute-Loire Infos : Quels enseignements peut-on tirer de ce roman une fois que l’on l’a lu ?

Alfred Lenglet : Mon roman veut pointer la détermination des enquêteurs dans leurs investigations, les difficultés de la procédure pénale. Le lecteur suit les policiers, leurs doutes et leurs espoirs. Il est plongé au coeur de la vie d'un commissariat de province. Je connais bien ce milieu et j'ai le plaisir de le faire découvrir réellement, au-delà des nombreux feuilletons américains.

Haute-Loire Infos : Léa Ribaucourt est-elle promise à une belle carrière à travers vos romans ?

Alfred Lenglet : A la fin de ce second roman, Léa est mutée à Lyon et promue capitaine de police. Elle est jeune, dynamique et curieuse de beaucoup de choses. Je lui souhaite une belle carrière ! Elle se fera en fonction de mon écriture et de mon imagination.

Haute-Loire Infos : Avez-vous pensé à mettre en scène d’autres personnages ?

Alfred Lenglet : Outre Léa, il y a son équipe d'enquêteurs, Aurel son adjoint, son chef de service, le commissaire divisionnaire Figari. Il y a aussi son entourage, sa famille, ses parents et son frère, ses amis, Bournazel, le tenancier du bar où elle a ses habitudes. Il y a donc bien tout un petit monde autour de mon héroïne.

Haute-Loire Infos : Pensez-vous vous inspirer à nouveau de la Haute-Loire dans un futur ouvrage ?

Alfred Lenglet : C'est un souhait, mais aussi une difficulté. Si je veux rester crédible, il y a peu de place pour Léa, policière, dans une enquête en Haute-Loire. En même temps, ce serait un sacré clin d'oeil à un territoire que j'aime beaucoup. Léa peut donc y venir, en vacances par exemple et être témoin de quelque chose. Laissons le rêve opérer...