AURA : Le groupe socialiste dresse son " vrai bilan "...

A l'invitation d'André Chapaveire, Jean-François Benat, le président du groupe socialiste et démocrate à la Région Auvergne Rhône-Alpes, a eu l'occasion de dresser un bilan bien terne des actions accomplies par la Région depuis la prise de fonction de Laurent Wauquiez. Aux côtés du conseiller régional ligérien Johann Ceza, il a pointé du doigt la gestion financière de la collectivité, et le manque d'investissements dans les lycées, l'habitat social, ou bien encore les transports ferroviaires, mais aussi la supression des subventions auprès de certaines associations...

" Alerte, la Région coule ! ", c'est la petite phrase choc qui se trouve en première page du fascicule publié par le groupe socialiste et démocrate de la région Auvergne Rhône-Alpes, concernant le bilan à mi-mandat du président Laurent Wauquiez. Il détaille point par point, la politique engagée depuis trois ans au niveau, par exemple, des lycées, des transports ferroviaires, ou du milieu associatif. Il en a été question lors de la conférence de presse organisée jeudi au Puy-en-Velay par André Chapaveire, conseiller régional, 1er vice-président de la Fédération du PS en Haute-Loire, en présence de Jean-François Benat, le président du groupe socialiste et démocrate à la Région Auvergne Rhône-Alpes, et du conseiller régional ligérien Johann Ceza " Nous faisons le tour des départements depuis un mois pour rendre compte de notre vision de la politique régionale de Laurent Wauquiez qui incarne la Droite dure face à une gauche humaniste ", a expliqué Jean-François Benat, qui regrette " l'hyper présence " de Laurent Wauquiez à l'échelon national, et qui estime que la Région n'existe quà travers lui. Il est revenu sur le fait qu'il ait déclaré qu'Auvergne Rhône-Alpes était la région la mieux gérée de France, en pointant du doigt les coupes sèches qui avaient été réalisées depuis trois ans. Les mesures prises par la région ont fait plusieurs victimes selon lui : les chômeurs de longue durée, les collectivités, ou bien encore les associations culturelles et environnementales qui pouvaient compter sur des subventions pour exister. Il a dénoncé la politique de la Région au niveau des investissements qui doivent être réalisés dans les lycées "On a perdu 18 mois ! ". Pour lui, le développement économique est en panne, et  " La Région fait du sur place ! ". Il a pointé du doigt la politique engagée au niveau des transports ferroviaires " On rebascule des trains avec des cars, faute d'investissements ". Il a parlé ensuite de désaccords idéologiques sur la question des logements sociaux, et le soutien aux associations culturelles et environnementales, dont certaines ont vu leurs subventions tout bonnement supprimées. Il a également parlé de favoritisme sur le choix fait par Laurent Wauquiez, de soutenir, en priorité, des porteurs de projets dans sa ville du Puy-en-Velay, au détriment d'autres villes ou d'autres départements " Laurent Wauquiez montre qu'il ne veut pas être le président d'une région en se comportant de l'a sorte ! Les ponots n'ont pas envie d'être des assistés de la Région ! ". Bref, le groupe socialiste et démocrate dresse un bilan bien sombre de la politique menée par la région depuis que Laurent Wauquiez en a pris les rênes.