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14 octobre

La CGT inquiète pour l'avenir de Michelin...


A l’heure où les employés des différents sites de Michelin ont été appelés à débrayer vendredi, le délégué syndical du site de Blavozy, Hervé Bancel, a précisé qu’une motion avait été remise à la direction que la question des retraites et des salaires. Il en a profité pour évoquer son inquiétude sur l’avenir de l’usine, malgré le discours rassurant de la direction…

 

La CGT Michelin réclame une retraite solidaire à taux plein à 60 ans avec 37,5 années de cotisations, un montant de pensions d'au moins 75  % du salaire de référence avec retour aux 10 meilleures années pour le calcul de ce salaire de référence, une pension minimum de 1 700  euros, mais aussi la reconnaissance de la pénibilité au travail. Il en a été question vendredi, à l’occasion d’une journée où les salariés des différents sites de France étaient appelés à effectuer des débrayages. L’occasion également d’évoquer un certain nombre d’inquiétudes sur l’avenir de sites comme celui de Blavozy, où des investissements et des promesses d’embauches ont été faites par la direction. Lors d’un entretien avec la presse, Hervé Bancel, délégué syndical, a reparlé du projet ACACIA qui porte sur l'agrandissement de l'usine de Michelin Blavozy et sur l'embauche de 86 personnes. Il a précisé qu’il était sans cesse repoussé « Nous demandons s'il verra le jour ! », a précisé René Villesèche secrétaire du Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail. Il n’y a rien de rassurant pour les responsables syndicaux, car le marché du génie civil s'effondre, la production est en baisse de 42%, et il y a toujours 7 à 8 jours de chômage par mois. Les propos de la direction ne semblent pas les rassurer. Le syndicat lui demande à la direction de s'engager sur la pérennité et l'avenir du site de Blavozy avec ou sans le projet ACACIA.

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