12 septembre

Hervé Morin : " Je ne veux pas être l'aneth sur le saumon ! "...

Hervé Morin, ancien ministre de la défense, actuel député de l'Eure, a effectué un crochet vendredi au Puy-en-Velay, avant de se rendre à Saint-Etienne pour animer un meeting. Il a été accueilli par les principaux ténors de la fédération départementale UDI de la Haute-Loire, et il a eu l'occasion de dédicacer son livre " Lettre à Alma ", avant de rencontrer la presse locale, et d'évoquer quelles étaient ses priorités pour l'UDI à l'horizon 2017...

Hervé Morin a décidé de faire un détour par le Puy-en-Velay, entre deux meetings. Il était présent vendredi matin au centre-ville pour une séance de dédicaces de son nouveau livre intitulé " Lettre à Alma ". L'occasion lui a été donnée de rencontrer les sympathisants de l'UDI, et de répondre aux questions de la presse locale. Le député de l'Eure, ancien ministre du gouvernement Sarkozy, a évoqué bien entendu la présidence de l'UDI,en insistant sur le fait qu'il souhaitait avant construire une famille qui représente une alternative à l'UMP et au PS " Nous avons les fondations, les murs, mais la maison n'est pas encore construite. Il faut une alternative clairement identifiée par les français. Il faut construire une alternative à partir d'une majorité d'idées  ". Hervé Morin a mis l'accent sur l'importance de jouer collectif, avec la carte du rassemblement " Il ne faut pas que la présidence devienne un marche-pied pour le président de l'UDI. Il ne faut pas d'aventure individuelle pour une obsession présidentielle. Il faut amener autour de la table tous ceux qui veulent trouver une alternative à l'UMP et au PS ". L'idée est de faire en sorte que l'UDI devienne une force incontournable dans le paysage politique actuel " Il y en a marre de faire la décoration pour l'UMP. Je ne veux pas être l'aneth sur le saumon fumé ! ". Pas question pour lui de faire " tapisserie ", il souhaite que l'UDI soit présente au second tour des présidentielles " Je veux compter au deuxième tour avec 150 parlementaires à l'Assemblée ". Interrogé sur les autres candidatures à la présidence de l'UDI, il a répondu qu'il était le seul à avoir exercé des responsabilités ministérielles. De son côté, le sénateur Gérard Roche a expliqué qu'il s'agissait d'avoir un discours simple sur les problèmes fondamentaux de la France, et qu'il était important de choisir un leader comme Hervé Morin qui puisse préserver l'UDI et la famille retrouvée avec Jean-Louis Borloo. Le sénateur Jean Boyer a souligné qu'il fallait apporter une conviction différente de celle qui existe aujourd'hui, et qu'Hervé Morin était un rassembleur qui n'oppose pas les gens contre eux. Jean-Pierre Marcon, président du Conseil général a terminé le propos en précisant qu'il gardait un très bon souvenir de la période CDS avec Jacques Barrot, et que le message qu'il avait transmis à l'époque était toujours d'actualité.

 

 

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