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08 mars

INSEE : La place des femmes dans les assemblées…


À l’occasion de la journée internationale du 8 mars consacrée aux droits des femmes, l’Insee Auvergne-Rhône-Alpes publie une étude sur la place des femmes en politique dans les assemblées locales de la région. Elle révèle qu’elles sont bien représentées dans les assemblées, minoritaires aux postes clés. On constate néanmoins que le Cantal et la Haute-Loire se distinguent par la faible présence des femmes au sein des conseils municipaux…

Sous l'effet des lois en faveur de la parité adoptées depuis le début des années 2000, les assemblées locales comptent désormais presque autant de femmes que d'hommes. Mais il n'en va pas de même pour les postes à responsabilité politique. Encore très peu de femmes accèdent aux fonctions de président de région, de département, ou même de maire. Ainsi, La proportion de femmes parmi les maires n'est que de 16,6 % et les mairies dirigées par des femmes sont souvent de petites communes. C’est ce que révèle l’INSEE à l’occasion de la journée internationale du 8 mars consacrée aux droits des femmes.  En se féminisant, les assemblées locales se sont rajeunies et renouvelées. Mise à part la forte proportion de cadres, la composition sociale des élues reflète celle de la population féminine en général.

Les principales mesures législatives adoptées pour améliorer la représentation des femmes en politique…

Plus de soixante-dix ans après l'obtention du droit de vote et quinze ans après l'inscription dans la Constitution française du principe d' « égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives », les femmes trouvent progressivement leur place en politique. La parité s'applique désormais dans les assemblées régionales, départementales, ainsi qu'au sein des conseils municipaux des communes de plus de 1 000 habitants. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, la représentation des femmes parmi les élus locaux est ainsi conforme à celle observée aujourd'hui en France.

Une parité bien établie dans les assemblées régionales, départementales et municipales…

En Auvergne-Rhône-Alpes, comme dans les autres régions, la parité dans les assemblées dépend de l'obligation que la loi impose. Elle a été très vite atteinte dans les assemblées de région, dès le début des années 2000. Elle prévaut aussi, depuis 2010, au sein de l'exécutif de ces collectivités, c’est-à-dire les membres de la commission permanente. Ainsi, depuis les élections de 2015, 47,1 % des conseillers régionaux sont des femmes.  La féminisation des conseils départementaux est plus récente. Depuis la loi de 2013, la parité y est imposée, les électeurs de chaque canton devant élire deux membres de chaque sexe se présentant en binôme. La part des femmes dans les assemblées départementales a brusquement augmenté pour atteindre l'égalité parfaite (50 %) aux élections de 2014 alors qu'elle n'était que de 14 % en 2011. La Métropole de Lyon née en 2015 est une collectivité territoriale à statut particulier. Son assemblée délibérante n'est actuellement pas élue sur le même mode 1  que celle des départements. Elle comporte une soixantaine de femmes pour 165 conseillers, soit un taux de féminisation de 37 %.  La marche vers la parité est plus lente et régulière dans les conseils municipaux. Un tiers des élus municipaux étaient des femmes en 2001. Elles en représentent 42 % en Auvergne-Rhône-Alpes depuis les élections de 2014. Pour les élections municipales, la règle d'alternance homme/femme sur les listes proposées aux électeurs s'étend depuis 2013 à toutes les communes de plus de 1 000 habitants (contre plus de 3 500 auparavant). Dans ces dernières, 48 % des conseillers municipaux sont des femmes. À l'inverse, leur part est moindre dans les petites communes qui ne sont pas soumises à ces contraintes paritaires (36 %). Parmi les départements de la région, le Cantal et la Haute-Loire se distinguent par la faible présence des femmes au sein des conseils municipaux (34 % et 38 % respectivement). Certes, ces deux départements ruraux comptent plus de petites communes. Néanmoins, même en ne considérant que ces dernières, la représentation féminine y reste inférieure à celle des autres départements. Cette situation s'explique probablement par d'autres facteurs, liés à des traits de sociologie propres à ces territoires.

Les hommes continuent d'occuper les postes à responsabilité…

Malgré des avancées, la marche vers la parité homme/femme en politique est à double face. Si l'égalité numérique est presque atteinte dans les assemblées délibérantes locales, en revanche, les postes de pouvoir et de décision restent, dans les faits, surtout dévolus aux hommes. Il se vérifie ainsi que là où les contraintes légales existent, la parité homme/femme est une réalité, et qu'à, l'inverse, l'hégémonie masculine demeure là où elles sont absentes. Ainsi, en 2015, tous les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, sont, à l'image de la région, présidés par des hommes. Les statistiques nationales ne sont que légèrement plus favorables. Seules trois des treize régions de France métropolitaine ont porté une femme à leur tête (Île-de-France, Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté). De même, seuls 10 % des conseils départementaux sont présidés par des femmes. Le jeu des appareils politiques et les logiques partisanes freinent encore l'accession des femmes aux plus hautes responsabilités. Une minorité d'entre elles sont désignées têtes de liste, leur laissant de fait, moins de chances d'être élues.

Le siège de maire : plus accessible aux femmes dans les petites communes…

La tête des exécutifs municipaux est un peu plus féminisée que les présidences de région ou de département. Malgré tout, les femmes n'administrent encore que 16,6 % des communes d'Auvergne-Rhône-Alpes. L'échelon municipal est globalement moins politisé dans les petites communes où les maires sont plus souvent désignés en fonction d'enjeux locaux. C'est dans cette sphère du « quotidien » qu'on cantonne fréquemment les femmes. Ainsi, 18,4 % des mairies de moins de 1 000 habitants sont dirigées par une femme, le plus fort pourcentage revenant au département de l'Allier (21,7 %), le plus faible au Cantal (13 %). Cette part tombe à 12,9 % dans les communes dépassant le millier d'habitants, reflétant la persistance d'une répartition sexuée du pouvoir politique, alors même que les conseillers municipaux respectent la parité. Vénissieux, Décines-Charpieu, Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Albertville, ou Pierrelatte figurent ainsi parmi les rares communes de plus de 10 000 habitants de la région à être dirigées par une femme. On n'en recense aucune dans les départements de l'ouest de la région.  Aux divers échelons territoriaux, les femmes occupent moins souvent des fonctions donnant lieu au versement d'indemnités alors que leurs revenus sont déjà, en moyenne, inférieurs à ceux des hommes. En 2014, elles ne représentaient que 35 % des cotisants à l'Ircantec, l'organisme gestionnaire des retraites des élus locaux.

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