Le Puy : Une adresse mail pour contacter la police...

De nouvelles mesures sont mises en place avec la présence de la police de sécurité au quotidien. Elles ont été présentées lundi par Eric Cluzeau, le Directeur départemental de la sécurité publique. Parmi elles, une qui consiste à proposer au grand public une adresse de messagerie par mail. Toutes les questions relatives à la sécurité pourront être posées, ou à l'organisation de la police…

La police de sécurité au quotidien est en place au Puy-en-Velay, et des actions concrètes sont mises en place afin de jouer la carte de la proximité avec la population. La dernière en date est l'ouverture d'une messagerie qui permet à tout à chacun d'évoquer une problématique, de faire de suggestions pour améliorer la sécurité au quotidien, mais aussi de solliciter un rendez-vous avec le chef de circonscription (une permanence sera assurée le mercredi matin). Lors d'un entretien avec la presse, Eric Cluzeau, Directeur départemental de la sécurité publique a expliqué qu'il s'agit de compléter les dispositifs qui permettent de contacter la police : il y a le téléphone, l'accueil physique au commissariat, et maintenant l'adresse mail police-le-puy-en-velay@interieur.gouv.fr  . Les messages déposés feront l'objet d'une analyse et d'un traitement particulier dans un délai de 1 ou 2 jours, hors week-end et jours fériés). Seuls ceux comportant l'identité du demandeur seront pris en compte. Aucun mail ne devra comporter une pièce jointe. Pour le Capitaine de police Pascal Mazières, référent auprès de la population, c'est bien sûr de faciliter le rapprochement, et de mieux connaître les besoins en terme de sécurité. C'est un outil supplémentaire qui permet, à travers la police de sécurité au quotidien, de resserrer les liens avec la population, les élus, et des partenaires comme les bailleurs sociaux, la SNCF, ou bien encore les établissements scolaires. C'est un plus par rapport à la page Facebook qui apporte des précisions sur les contrôles effectués, au compte Twitter qui devrait être mis en ligne prochainement, ou bien encore aux points de police visibles mis en place durant le marché très fréquenté du samedi matin, ou au Pôle intermodal où l'on a connu un phénomène de racket entre mineurs en novembre dernier.