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02 février

Médiator : Toujours le flou en Auvergne...


C'est toujours le flou le plus complet en ce qui concerne le nombre de victimes du Médiator dans notre région. Quinze jours après notre première prise de contact avec l'Agence régionale de santé d'Auvergne (ARS), nous n'avons pas réussi à obtenir des chiffres précis, ou des statistiques sur la question " C'est une requête difficile à mettre en place, c'est difficile d'imputer des décès liés directement au Médiator ", nous a t-on rappelé au téléphone, en nous précisant qu'en temps voulu un communiqué de presse serait publié. Silence radio également à la CPAM de Haute-Loire où l'on nous a demandé de contacter la Caisse nationale pour avoir ce genre de renseignements. A la Direction nationale de la CNAM, on nous a simplement précisé que des courriers avaient été adressés aux personnes à qui l'on avait prescrit le médicament entre 2007 et 2010. Les chiffres énoncés jusqu'à présent font état de 500 à 2000 morts selon les sources, Jacques Servier, patron et fondateur du laboratoire qui porte son nom, a estimé il y a quelques jours qu'il n'y en avait eu que trois. Du côté de l'association des diabétiques de Haute-Loire on déplore un manque de transparence sur le sujet, on a eu l'occasion de le souligner lors de l'assemblée générale qui s'est tenue il y a quelques jours, en précisant qu'il y avait environ 4000 personnes concernées par la maladie en Haute-Loire, et que certaines d'entre elles s'étaient vues prescrire du Médiator " Il y a eu une dérive dans l'utilisation du médicament, les patients bien entendu se posent des questions ", nous a précisé Nicole Charbonnier.

La réaction du Dr Christian Bourquard sur les médicaments en ligne de mire...

Voici le communiqué adressé à notre rédaction par le Dr Bourquard, médecin à l'hôpital Emile-Roux :

 

La presse grand public vient de faire état d’une liste de médicament à « surveillance renforcée ». Branle-bas de combat dans la tête des malades : « mon médecin m’empoisonne, je savais bien que prendre des médicaments, c’est dangereux ». Et coups de téléphone au médecin, plus ou moins aimables : pauvre médecin, qui le plus souvent est amené à rassurer et à conseiller de continuer le traitement nécessaire, sans forcément convaincre le malade. C’est vrai que l’histoire du Mediator est navrante ; si les malades n’ont pas été mis au courant, il faut bien savoir que les médecins, non plus. Les spécialistes ne prescrivaient pas ce médicament, car ils le savaient très peu efficace, pour ne pas dire inutile. Mais la toxicité cardiaque connue, on le sait maintenant, depuis de nombreuses années a été cachée au corps médical. C’est vrai que l’attitude du laboratoire Servier n’a été rassurante ni pour le grand public, ni pour le corps médical.

 

Mais le ministère vient d’autoriser la  publication d’une liste parfaitement hétéroclite de « médicaments sous surveillance renforcée » qui ne peut que troubler les malades et induire des catastrophes dans leur état de santé. Si il y a bien dans cette liste des molécules potentiellement dangereuses, il y a aussi des médicaments trop récents pour qu’on ait le recul nécessaire, mais qui n’ont jusqu’à présent démontré aucune toxicité particulière, et je rappelle qu’avant mise à disposition aux malades, les médicaments sont aujourd’hui longuement testés, et seuls ceux qui on démontré jusque là leur absence de toxicité sont commercialisés.

 

Il y a un médicament sous surveillance parce qu’un autre de la même classe a été retiré….Il y a le LEVOTHYROX, très fréquemment prescrit dans les maladies de la thyroïde, totalement atoxique, puisque c’est ce que fabrique la Thyroïde ; en lisant bien, ce n’est pas le Levothyrox qui est mis en surveillance mais les génériques, dont on est effectivement pas sûr qu’ils aient la même efficacité, sans qu’il s’agisse de toxicité…Que vont pouvoir comprendre les malades ?

 

Il y a des vaccins, parce qu’en France contrairement à de nombreux pays européens, le lobby anti vaccin dispose d’un pouvoir de nuisance exorbitant et fait courir des bruits qui se révèlent sans fondement scientifique, et l’insuffisance de protection vaccinale française fait courir aux malades un sur risque majeur de maladies infectieuses épidémiques graves. Bref cette liste de bric et de broc n’aurait pas du être publiée telle quelle ; les médicaments auraient du être classés selon le motif de la surveillance renforcée. Il est d’ailleurs très rassurant pour les patients qu’une surveillance renforcée soit mise en place pour les médicaments récents ou pour ceux qui appartiennent à une classe dont une molécule a été supprimée.

 

Dans ma spécialité, les médicaments faisant courir un risque (ACOMPLIA), ou de bénéfice insuffisant (AVANDIA) ont été retirés, mais les autres médicaments cités (ACTOS, JANUVIA, GALVUS, ONGLYZA, BYETTA , VICTOZA, LANTUS), sont des médicaments efficaces (contrairement au Mediator), et dont les éventuels effets secondaires délétères ne sont absolument pas prouvés. Dans l’état actuel des connaissances, les malades courent plus de risque à s’en priver qu’à les prendre, sans aucun doute. Et il faut le leur dire, il faut qu’ils le sachent, il faut que la presse dont le travail est effectivement d’informer, s’en fasse le relais.

 

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