02 juin

RSA : Des travailleurs sociaux mieux formés en Haute-Loire...

Une convention a été signée mardi entre le Département et l'AFPA dans le cadre des priorités qu'il s'est fixé pour faire face aux problèmes d'insertion rencontrés par les bénéficiaires du RSA en Haute-Loire. 7 des 65 travailleurs sociaux qui travaillent pour le compte du Conseil départemental vont suivre une formation de 6 mois en alternance dès le mois de septembre, afin d'obtenir des compétences  professionnelles qui leurs permettront de mieux répondre aux besoins des personnes qui ont du mal à remettre un pied dans le monde du travail...

Il y a 3172 bénéficiaires du RSA en Haute-Loire, et c'est beaucoup trop pour Jean-Pierre Marcon, le président du Conseil départemental. Il a décidé de prendre le taureau par ls cornes pour mieux les accompagner au niveau de l'insertion professionnelle, car la situation ne va pas en s'arrangeant au fil des années. Celà fait d'ailleurs parti de la feuille de route du Département pour les années à venir. Il s'agit de " Faire du RSA un tremplin pour l'avenir, en conjuguant contrôle, partenariat et accompagnement renforcé ". C'est pour cette raison qu'une convention vient d'être signée avec l'AFPA, afin d'apporter des compétences supplémentaires aux travailleurs sociaux. Dès le mois de septembre, 7 d'entre eux vont suivre une formation diplômante de 6 mois en alternance, afin de devenir conseillers en insertion, ce qui leur permettra de mieux répondre aux demandes d'insertion des bénéficiaires du RSA, en tenant compte de chaque cas, et en partenariat avec les différents acteurs concernés en Haute-Loire. 1 semaine sur 3, ils vont suivre des modules axés sur le volet insertion vers l'emploi, le développement de la relation avec les entreprises, et la fomation-action. L'idée est de réduire, si possible, le temps durant lequel les personnes sans emploi, bénéficient du RSA (en moyenne 12 mois).  L'objectif est de constituer une équipe de travailleurs sociaux dédiés au suivi des bénéficiaires du RSA, et aussi d'atteindre l'objectif de 150 insertions supplémentaires par an. Le projet est ambitieux, mais c'est en tous les cas une première en France de mettre en place une telle formation auprès des travailleurs sociaux d'une collectivité comme le Conseil départemental...

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