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13 novembre

Sécurité : Exercice réussi dans les établissements scolaires...


Le préfet de Haute-Loire, Yves Rousset, et l'Inspecteur d'Académie Jean-William Semerraro ont tiré les enseignements de l'exercice de mise en sécurité des élèves organisé lundi matin dans les 310 établissements scolaires du département. Il a été organisé dans le cadre du Plan particuliers de mise en sécurité pour faire face aux menaces de tous ordres qui peuvent se manifester sur le territoire. Tout s'est bien, malgré quelques petits couacs liés, notamment, à l'absence de certaine enseignants. Quelques points vont être améliorés, afin d'assurer pleinement la sécurité dans les écoles, les collèges et les lycées...

A la suite des attentats de 2015, la mise en oeuvre par le ministère de l’éducation nationale d’instructions successives tendant à la mise en sûreté de tous les établissements scolaires, a eu pour effet majeur d’aboutir à l’élaboration dans tous les établissements primaires et secondaires d’un nouveau volet Attentat-Intrusion dans les plans particuliers de mises en sûreté (PPMS). Chaque établissement scolaire, 310 en ce qui concerne la Haute-Loire, a l’obligation de réaliser un exercice PPMS par an afin de mieux acculturer, enseignants, équipes pédagogiques, élèves et parents d'élève à la culture du risque qu'il soit technologique, incendie, agression ou terroriste. Cet exercice a été réalisé lundi matin, conjointement par le préfet de Haute-Loire, Yves Rousset, et l'Inspecteur d'Académie, Jean-William Semerraro, à la suite de la réunion de rentrée des cadres de l’éducation nationale 43, le 28 août dernier. Il a été piloté en partenariat avec les services d’enseignement, les forces de sécurité et de secours ainsi que les responsables des établissements scolaires. Son objectif était de tester les mesures qui sont prises pour informer les personnels de l’école et les élèves par des moyens d’alerte interne, de tester les comportements face à une éventuelle situation de menace, de tester la pertinence des lieux de mise en sûreté. 41.000 élèves ont eu l'occasion d'y participer, et hormis quelques couacs liés à l'absence de certains enseignants, tout s'est bien passé. Seulement 20 minutes ont été nécessaires pour mettre à l'abri les élèves après le déclenchement de l'alerte. Le scénario proposé mettait en scène un individu qui avait décidé de passer à l'acte à la suite de messages postés sur des réseaux sociaux. Pour améliorer le dispositif mis en place pour la sécurisation des élèves en cas de menace extérieure, un travail va être effectué avec les chefs d'établissements, mais aussi les maires, et notamment sur les systèmes d'alerte. Le préfet a évoqué l'idée de ne proposer qu'un seul PPMS sur les sites qui abritent plusieurs établissements. En attendant, pour l'Inspecteur d'Académie, il était important de pouvoir mesurer les réactions des adultes, et quelles décisions ils prennent en cas de menace extérieure.