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27 octobre

Un coup de projecteur sur la protection de l'enfance...


Le Conseil général de la Haute-Loire et l'Association pour la Sauvergarde de l'Enfant à l'Adulte (ASEA43) se sont associés pour organiser la 3è journée " Regards croisés ", et démontrer qu'il est important que deux institutions s'unissent pour trouver des réponses adaptées pour résoudre les problèmes liés aux enfants et à leurs familles . L'occasion de porter un coup de projecteur vendredi à l'Hôtel du Département sur la protection de l'enfance depuis la loi du 5 mars 2007...

La 3è journée " Regard croisés " s'est déroulée vendredi à l'Hôtel du Département, à l'initiative du Conseil général de la Haute-Loire et l'Association pour la Sauvergarde de l'Enfant à l'Adulte (ASEA43). Cette journée de rencontre avec les différents acteurs de la petite enfance en Haute-Loire a permis de répondre à l'un des objectifs que s'était fixé le précédent schéma départemental de la protection de l'enfance. Elle avait pour but de développer la réflexion et les échanges entre tous les professionnels qui concourent à la protection de l'enfance en Haute-Loire, qu'ils soient issus du Conseil général, ou qu'ils soient des partenaires. L'objectif était d'harmoniser leurs pratiques, et de construire une culture commune, tout en prenant compte les directives de la loi du 5 mars 2007.

Quelques uns des intervenants à la journée " Regards croisés "...

La loi du 5 mars 2007 sur la protection de l'enfance...

La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance a profondément modifié la mise en oeuvre de la protection de l'enfance. Elle a affirmé le rôle prééminent du président du Conseil général, et l'a désigné comme pilote de la protection de l'enfance dans le département. Elle a cherché, entre autre, à privilégier les interventions dans le cadre de la protection administrative avec l'accord des parents. Ce faisant, elle a profondément modifié la place de la justice dans le dispositif de protection de l'enfance. Il s'agit d'une évolution majeure, car les services du Conseil général sont tenus de poursuivre leurs interventions, même en cas de danger avéré pour l'enfant, si la famille accepte bien sûr son intervention. La notion d'adhésion des parents, et non plus le danger, marque désormais la frontière entre la protection administrative et la protection judiciaire. La justice ne peut donc être saisie qu'en cas de danger imminent pour l'enfant, d'échec des aides mises en oeuvre, ou de refus de collaborer avec les parents. Cette nouvelle approche de la protection de l'enfance bouscule les pratiques professionnelles : travailler avec une famille qui se présente comme adhérant aux aides proposées, alors que l'enfant est considéré comme étant en danger, induit une prise de risque plus importante dans le champ de la protection administrative. Dès lors, l'évaluation de la situation des enfants devient un enjeu majeur.

Tout celà a nourri les discussions engagées vendredi à l'Hôtel du Département. Parmi les intervenants, on notait la présence d'Hervé Hamon, ancien président du tribunal pour enfants de Paris, de Michel Boutanquoi, maître de conférences à l'université de Franche-Comté, de Jean-Marie Simon, directeur du service AEMO-ARSEA de Colmar, et président de la section enfance du Comité d'orientation stratégique de l'ANESM (Agence Nationale de l'Evaluation et de la Qualité des Etablissements et Services sociaux et Médico-sociaux), mais aussi de Laurent  Falcon, professeur de philosophie au lycée Léonard de Vinci, à Monistrol/Loire.

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